"Entre cabaret et théâtre subtil, on retrouve la patte de l'ex Deschiens, artiste accompli et complet" - Ouest France
Et c’est reparti pour un tour, controverses de pacotille, débats théologiques, c’est très sorcier d’être un véritable artiste populaire.
C’est drôle, touchant, fanfaron, ça ne paie pas de mine, un peu comme des « Vies minuscules » de Pierre Michon, c’est provincial, formidable, mis en scène et en ondes avec un perfectionnisme de brodeuse. De quoi rit-il ? Se moquerait-il des humbles ? Le puritain s’insurge. Rien de pire qu’un vertueux qui a peur pour ses humbles.
Le grand rire, surtout s’il n’a l’air de rien, fait peur. Peur, pas par les effets ou la doctrine, non : peur de l’incertitude qu’il crée, de l’intelligence qu’il vacille et du sens qu’il tremble en permanence. Spectacle musical qui tient du récital, du cabaret, du tour de chant, du théâtre subtil et de nombreux genres encore à inventer.
• Avec : François Morel
• Piano, trompette : Antoine Sahler
• Saxophones, flûte, clavier : Sophie Alour
• Contrebasse, violoncelle, guitares : Amos Mah
• Batterie, vibraphone, percussions : Muriel Gastebois
• Direction musicale : Alexandra Cravero
• l’Orchestre Régional de Normandie
• Lumières : Alain Paradis
• Costumes : Elisa Ingrassia
• Son : Yannick Cavuela
• Vidéo : Camille Urvoy et Valentin Morel