Mis à jour le 21 avril 2020
Temps de lecture : 1 min
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Informations sur l'auteur
Circuit n°1: Circuit de la découverte du patrimoine historique et cuturel de Vittefleur
Site préservé de la Durdent
PLAN IGN
OPEN STREET MAP
Point de départ
Départ: Étape 1: Hôtel de la Baronnie
Bâtisse édifiée au XIVe siècle, sa façade en grès et silex est agrémentée de tuffeaux. Transformé en citadelle pendant la guerre de Cent ans, cet hôtel fut ensuite rattaché à l’abbaye de Fécamp jusqu’à la Révolution avant d’être vendu comme bien national.
Étape 2 : L’Eglise saint-martin
On retrouve la première mention de l’église de Vittefleur en 98. Cette église dédiée à Saint-Martin comportait deux nefs entre lesquelles s’élevait la tour du clocher. A la fin du 17e Siècle, la chapelle de Saint Martin fut ajoutée. Sur l’un des piliers intérieurs, on remarque un bas-relief dont la tête est couronnée. Slon la légende, il s’agirait du roi des Francs.
Étape 3 : Le Manoir
Le manoir de la Motte a été construit en 1632, par Robert de La Cour, qui possédait le privilège royal de pouvoir présenter les armes de son suzerain sur les grilles d’entrée, et , surtout, d’être exempté d’accueillir les gens d’armes en campagne dans le pays. Son père, Jean de La Cour, grand argentier du Prince de Condé, avait acquis vingt-deux acres à Vittefleur, en 1577. Cinquante-cinq ans après, Robert fit édifier le corps central dont la partie nord est en colombage. Les deux ailes, dans le style dominant, sont plus tardives et datent de 1777. On doit l’édification des deux pavillons latéraux à Jean-Jacques Bréant, devenu, par alliance, seigneur du château.
Lors de la Révolution, la propriétaire de l’époque, Jean-Jacques Bréant, fut assignée à résidence dans son propre manoir, mais n’eut pas trop à souffrir, semble-t-il, des excès révolutionnaires. En 1827, sa petite fille épousa Aimable-Louis Varin de Beautot qui servit trois régimes : La Révolution, l’Empire et la monarchie de Juillet. En 1848, en tant que commandant de la place de Dieppe, il dut hisser le drapeau tricolore et retirer l’emblème royal, qu’il conserva par-devers lui. En 1851, le manoir est devenu, par mariage, propriété de la famille Le Filleul des Guerrots.
(Châteaux et manoirs du pays de Caux©)
Étape 4: La Minoterie
Construit sur la rive gauche de la Durdent ,en 1798, par l’Abbaye de Fécamp , le moulin est équipé de deux roues à aube. Il reste une trace de cette page d’histoire sur une pierre du moulin , sur laquelle est notée l’inscription VI (référence au calendrier révolutionnaire ). (Le pain d'Hervé©)
Après la 1ère Guerre Mondiale, elle approvisionnait les boulangeries de la région en sacs de farine.
Aujourd’hui, cette usine, l’une des plus petites minoteries de la région, utilise toujours l’énergie hydraulique fournie par la Durdent. Elle a conservé deux roues à eau pour le fonctionnement des meules et autres systèmes.
Étape 5: Les Moulins
On dénombrait jadis 11 moulins à blé, à tan ou à huile qui contribuaient à la prospérité du bourg. Seuls deux d’entre eux subsistent aujourd’hui
Étape 6: Un patrimoine architectural riche et diversifié.
Le village de Vittefleur possède une architecture typique du Pays de Caux conjuguant l’utilisation des colombages, du torchis, des briques, du silex et du grès.
Vous pourrez apprécier au fil de votre visite l’emploi de ces différents matériaux dans les constructions traditionnelles : manoirs, églises, habitations, calvaire…
Étape 7: L’Église saint-pierre de Crosville
La première église, datant du XIIe siècle, a été édifiée dans la vallée de la Durdent.
Au fil du temps, le climat de la région engendra d’importants dégâts à l’édifice. Sa réfection s’avérera onéreuse.
En 1782, il est décidé de reconstruire l’église sur le plateau de Crosville en réemployant une parte des matériaux de l’ancien édifice.
Le Calvaire
Situé dans le cimetière au pied de l’église de Vittefleur. Cette croix en grès et calcaire fut érigée en 1647. Le soubassement octogonal comportant deux marches supporte un socle hexagonal sculpté de dessins religieux .
Il possède également un fût sculpté, de motif géométrique, orné de fleurs et de fruits qui s’enroulent autour de celui-ci.
Au sommet, La croix en pierre est découpée en forme de soleil dont les rayons constituent une roue. Sur laquelle se trouve le Christ, ainsi que la Vierge, sainte Madeleine, saint Nicolas et saint Martin que surplombe un pélican.
Cette dentelle calcaire présente un grand intérêt sur un plan historique et artistique.
Elle a été ainsi classée Monument historique par arrêté du 5 novembre 1913.