Départ : Dorceau, parking du pont du Moulin de DorceauPrendre la voie communale jusqu'à la Halte de Dorceau, ancienne maisonnette des Chemins de fer. Tourner à gauche et suivre la Voie Verte, en bordure de l'Huisne. Passer devant le Cottage, ancienne maison de maître. Traverser le petit hameau de la Noue.Quitter la Voie Verte et monter sur le plateau. Après un décrochement à droite puis à gauche, le chemin décrit un coude. Ignorer à gauche le chemin allant à la Croterie..Continuer par un sentier en pente forte passant près de la maison des Perriers. Déboucher sur un chemin goudronné. Tourner à droite ; rejoindre la D622 au hameau du Verger.Emprunter avec prudence la départementale. Passer les Ercis. Ignorer, à gauche, les Grandes Loges et, à droite, les Vallées. Laisser à droite la voie communale rejoignant le bourg de Dorceau. Poursuivre tout droit.Peu avant la Blévoisière, abandonner la Départementale pour prendre à droite un chemin goudronné. Laisser à gauche la Guierguière; descendre à droite vers le Bignon. Traverser le hameau. Ignorer à gauche l’Hôtel Foucault et continuer par un chemin empierré aboutissant à la Voie Verte.Tourner à droite pour regagner la voie communale. Retour par cette dernière, à gauche.Commentaire :Un chemin de fer devenu vertinaugurée en 1873, la ligne secondaire Alençon-Condé-sur-Huisne, longue de 66,3 km, a été construite par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Classée d'intérêt local, elle était raccordée au réseau ferroviaire de ”L'Étoile de Mortagne”. Avec une longueur de 28 km et une largeur d'emprise moyenne de 5 m, le tronçon Mortagne-Condé-sur-Huisne serpentait en fond de vallée, suivant le cours paresseux de l'Huisne, la ”Nymphe du Perche”. Desservi par omnibus pour les voyageurs, par trains mixtes pour les marchandises (grumes, bois de mine, bovins, chevaux, chaux), il assurait trois aller-retour quotidiens.Cessant d'être rentable après la dernière guerre, ce tronçon fut fermé au trafic voyageurs en 1953. Le dernier autorail commercial circulera le 31 juillet de cette même année. Seul le transport de marchandises, entre Alençon et Mortagne, continuera jusqu’en 1989, année au cours de laquelle la ligne fut neutralisée.Depuis, la végétation avait repris ses droits, envahissant rails et traverses. Petites gares, haltes et maisonnettes de garde-barrière restaient les témoins d'une activité ferroviaire qui perdura durant un peu plus d'un siècle.Dès 1990, l’idée de redonner une seconde vie à la voie était dans bien des esprits. Train touristique, parcours de vélo-rail, chemin de randonnée, les projets ne manquaient pas. Ce fut la Voie Verte qui l'emporta ! inaugurée en juin 2010, elle permet aujourd’hui de cheminer sur un parcours sécurisé, offrant aux randonneurs et amateurs de balades en famille, des paysages variés au sein d’une nature préservée.