Mis à jour le 13 mai 2020
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L’important réseau d’itinéraires, plus de 3 000 km de GR (chemins de grandes randonnées), permet la découverte de tous les milieux. retrouvez quelques pistes pour explorer la région de manière active.
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Quiétude sur les chemins de campagne (Macey > Curey > Cormeray)
Parcourez les chemins de campagne empreints de quiétude et découvrez quelques villages typiques de cet arrière pays de la baie du Mont Saint-Michel. Attention, 2 traversées de la D30, soyez prudents !
PLAN IGN
OPEN STREET MAP
Point de départ
50170 Macey
Informations parcours
Aller aux points d'intérêtPoints d'intérêt
Aller aux informations parcoursL'Eglise Saint-Sulpice de Macey
Au XIVe siècle, la cure de Macey dépendait des religieux du Mont Saint- Michel. Pendant la révolution française, Macey servit de refuge à trois prêtres réfractaires. Ils furent cependant destitués, envoyés en exil en Angleterre et ce fut alors l’abbé Duval, vicaire révolutionnaire qui fut nommé pour assurer la gestion de la cure de Macey. L’église sera quelques années après frappée par la foudre et sauvée du feu par ses habitants. Au XIXe siècle, un atelier de vitraux est installé au Mont et deux exemplaires de cette production montoise sont encore visibles dans l’église de Macey. On peut également y découvrir une statue polychrome du XVIe siècle représentant une vierge à l’enfant. Comme beaucoup d’églises avoisinantes, celle de Saint-Sulpice a une tour clocher implantée à l’entrée de l’édifice. Cette tour composée à Macey d’une base carrée est coiffée d’un clocher dôme orné lui-même d’un petit lanternon. Cet agencement confère à l’édifice une silhouette harmonieuse, élancée et épurée.
L'église
L’église de Curey a été construite aux XIVe et XVe siècle et a la particularité d’avoir été conçue à l’origine sans clocher. Celui que l’on peut voir aujourd’hui fut édifié en 1875. A l’intérieur de l’église se trouvent encore des pierres tombales dont certaines remontent au XIVe siècle.
L'église
L’église de Cormeray se compose d’un unique corps de bâtiment mais la jonction de ce qui semble être deux constructions distinctes peut laisser supposer que l’église a été modifiée au fil du temps par l’ajout
d’une extension. Néanmoins, aucun élément historique ne permet aujourd’hui de connaître l’origine de cette implantation particulière. L’église n’a pas de transept saillant et apparaît comme une construction
à l’apparence trapue et massive, assez caractéristique des églises Normandes en milieu rural. Ce type de construction peut même rappeler l’architecture de certaines granges campagnardes. L’implantation
de la toiture de même que les percements des murs lui donnent cependant un aspect extérieur très harmonieux. L’église accueille un groupe sculpté représentant Saint-Joseph et l’enfant Jésus de même que les statues de Saint-Vital (abbé de Savigny) et Sainte-Adeline, fondatrice et première abbesse de l’abbaye blanche de Mortain.
L'ancien temple Protestant de Cormeray
En octobre 1623, les Protestants de Pontorson n’ont plus le droit d’exercer leur culte au sein de leur ville ; ainsi, le 12 septembre 1626, le conseil d’état de Louis XIII les autorise à établir leur nouveau prêche au
sein du village de Cormeray. De nouvelles tensions entre catholiques et Protestants éclateront néanmoins dans ces localités au cours de l’année 1662 et le temple sera incendié le 26 novembre par Olivier Bence,
vicaire de la paroisse. Aujourd’hui, rien ne subsiste de l’ancien temple de Cormeray et son emplacement même a été oublié.