A l’époque féodale, la possession d’un pigeonnier était un droit réservé au seigneur. Il symbolisait le symbole de son autorité sur son fief mais il avait aussi une fonction utilitaire puisqu’il servait à l’élevage des pigeons pour la viande. A la Révolution les pigeonniers ont perdu leur valeur symbolique pour devenir des bâtiments de stockage auquel on rajoutait un étage. Aujourd’hui des pigeonniers subsistent à Anvéville, Bénesville, Berville-en-Caux, Doudeville, Héricourt en Caux, le Torp-Mesnil, Prétot-Vicquemare et Reuville.
L’architecture du colombier est composée de trois éléments caractéristiques : le larmier, une corniche séparant la partie supérieure et inférieure pour empêcher les rongeurs de pénétrer dans l’édifice, les boulins, de petites niches dans le colombier où logeait les pigeons et l’épi de faîtage qui couronne l’édifice.