Mis à jour le 13 mai 2020
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L’important réseau d’itinéraires, plus de 3 000 km de GR (chemins de grandes randonnées), permet la découverte de tous les milieux. retrouvez quelques pistes pour explorer la région de manière active.
La digue, les restes de la jetée-promenade et les Roches noires
Pour construire de ce côté de la plage, il a fallu stabiliser le pied de la falaise et le soustraire à l’action dévastatrice de la mer par une digue de briques. Envisagée dès 1869, sa réalisation a posé bien des difficultés à la société immobilière qui avait obtenu le droit d’endiguement en 1874, et c’est seulement en 1888 qu’elle fut enfin achevée.
Aux grandes marées, période où la mer se retire le plus loin, des piliers métalliques découvrent sur l’estran : ce sont les restes d’une jetée-promenade (sorte de pier à l’anglaise) longue de 350 m, qui s’enracinait perpendiculairement à la digue et dont la fonction première était de permettre l’accostage des bateaux à vapeur qui ont relié quotidiennement Trouville au Havre, de 1850 à 1940. En 1943 cette grande jetée a été démontée par l’occupant, qui craignait qu’elle soit utilisée pour un éventuel débarquement des Alliés.
Au-delà de la digue, affleurent les couches géologiques datées de l’ère secondaire qui constituent le sous-sol des lieux. Rendus particulièrement instables par la présence des « argiles de Villerville », ces terrains s’éboulent, rendant impossible toute construction et donnant naissance aux « Roches noires », blocs calcaires couverts d’algues accumulés sur l’estran et colonisés par les invertébrés marins, bigorneaux, vigneaux et autres patelles. À marée basse, c’est le domaine de la pêche à pied.
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14360 Trouville-sur-Mer