Faire mes confitures à l’ancienne !

Avec Lucie, on a eu envie de s’offrir un moment mère-fille d’exception. Notre choix s’est porté sur un séjour dans une chambre d’hôtes avec un stage de confitures à l’ancienne. Il me tarde de découvrir les secrets de fabrication de Sophie et d’apprécier le vrai goût des choses avec ma fille et une amie, Magali. 

Un cadre… quel cadre ! 

Dans l’Eure, la ferme des Isles est LE lieu idéal pour se déconnecter. Avant d’arriver à destination, nous empruntons des routes de campagne vallonnées, et traversons de petits ponts qui enjambent la rivière Eure. A notre arrivée, Sophie, suivie de près par son adorable chien, se fait un plaisir de nous faire découvrir la propriété. Partout des vieilles pierres et des couleurs apaisantes sur les façades. Le parc est splendide ! Et la piscine nous tend les bras. La chambre, enfin la suite, devrais-je dire, est à l’image du reste. La salle de bains, avec ses tomettes au sol et sur les murs, et sa grande vasque circulaire, est originale. Dans la chambre, la déco, un mélange de tradition et de design, est inspirante.

Un apprentissage en douceur  

Le stage de confitures se fera dans « la grange », une salle de vie de 160m². Des fauteuils club, un billard et des livres invitent à la détente. Nous faisons connaissance de Sophie, l’heureuse propriétaire des lieux. Tablier. Bassine en cuivre. Réchaud et grande cuillère en bois. Nous voilà équipées ! La veille, Sophie a fait macérer les fruits dans du sucre, pour que la préparation soit bien liquide et prête à être cuite. 24h pour la rhubarbe (du jardin) et 10 à 12h pour les abricots. Pour ma part, ce sera abricot. Lucie s’occupe des fraises. Nous commençons par mélanger doucement les fruits en effectuant un 8. Au bout de quelques minutes, ça commence à mousser. On ajoute ensuite du beurre pour atténuer l’écume. « Autrefois, nos grands-mères jetaient l’écume, alors qu’il faut la garder », nous raconte Sophie. Mes abricots prennent une teinte dorée. Tandis que la confiture dégouline le long de ma cuillère en bois, Paulette m’explique : « Tu vois, quand la goutte est lourde sur la cuillère, c’est que la confiture a bien pris ».  

L’or d’Anatolie 

Vient le moment de goûter au fruit de notre travail. Je ne suis pas peu fière de ma confiture ! Celle des filles est vraiment bonne aussi. On a assuré ! Avant de passer à l’étape un peu moins sympa de la mise en pot et de l’étiquetage, Sophie nous propose un petit quizz sur l’étymologie des fruits. J’apprends ainsi que l’abricot était jadis appelé « or d’Anatolie », le nom grec pour « lever de soleil » ou « Orient ». Après cette parenthèse culturelle, on met en pot notre confiture à l’aide d’une louche. Et ce n’est pas si évident que ça ! Sophie nous conseille de toujours avoir un torchon mouillé pour humidifier les bords supérieurs du pot avant de le refermer et ce, pour la conservation. Dernière étape : l’étiquetage. Nous repartons avec plusieurs pots chacune, mais aussi un tour de main estampillé du logo de la Ferme des Isles et surtout les fiches recettes avec les secrets de Sophie qui font toute la différence.  

Les informations pratiques communiquées sont sujettes à modification.